Imaginez une femme qui bondit à 1,96 m dans les airs, qui frôle les podiums des Jeux olympiques, puis qui saute à pieds joints dans les studios de RMC et de France Télévisions comme si de rien n’était. Ça, c’est Maryse Éwanjé-Épée, une tornade d’énergie qui a marqué l’athlétisme français avant de devenir une voix qu’on n’oublie pas. Née en 1964 à Poitiers, cette ancienne recordwoman du saut en hauteur n’a jamais aimé les cases : championne sur les pistes, mère de quatre mômes avec Marc Maury, et chroniqueuse au franc-parler légendaire. Et en 2025, elle est toujours dans le game, plus vivante que jamais.
Son parcours, c’est une saga qui mélange la sueur des stades, les éclats de rire à la radio, et quelques coups durs qu’elle a encaissés sans broncher. Du record de France qu’elle a tenu pendant 22 ans à son retour triomphal pour les JO 2024, Maryse n’a rien d’une has-been. Mais derrière les médailles et les micros, il y a une femme, une vraie, avec ses galères et ses victoires qu’on ne trouve pas sur Wikipédia. Pourquoi elle a lâché RMC après 18 ans ? Qu’est-ce qui l’a poussée à remonter sur le devant de la scène ? On va tout vous raconter, avec des détails qui sentent le vécu, pas juste des stats poussiéreuses. Alors, prêt à plonger dans l’histoire d’une légende qui défie le temps, entre athlétisme, amour, et résilience ? Restez avec moi, ça va valser !
Du saut en hauteur au sommet : Comment Maryse Éwanjé-Épée a marqué les Jeux olympiques ?
Quand Maryse Éwanjé-Épée s’élance sur une piste, c’est pas juste une athlète qu’on voit, c’est une furie qui défie la gravité. En 1985, elle plante un saut en hauteur à 1,96 m en plein air, un record de France qui tiendra jusqu’en 2007 – 22 ans, les gars, c’est pas rien ! Formée à l’INSEP, sous l’œil sévère mais brillant de Dominique Biau, elle rafle huit titres de championne de France entre 1982 et 1996, comme si c’était aussi facile que de commander un café. Mais le vrai frisson, c’est aux Jeux olympiques qu’elle le vit : 4e à Los Angeles en 1984, à deux doigts du podium, et 10e à Séoul en 1988, malgré une carrière déjà bien remplie.
Son style ? Un mélange de grâce et de rage. À l’époque, elle rivalise avec des pointures comme Madely Beaugendre, mais Maryse a ce truc en plus : une détermination qui fait trembler les barres. Elle brille aussi en salle – argent en 1984, bronze en 1983 aux championnats d’Europe – et laisse des records juniors qui tiennent encore la route en 2012. Pourtant, elle vous dira que les médailles, c’est pas tout. Entre deux sauts, elle jongle avec l’heptathlon, parce que pourquoi se limiter quand on peut tout déchirer ? Ses potes de l’INSEP la surnommaient la pile électrique, et on comprend pourquoi.
Mais derrière les chiffres, il y a une gamine de Poitiers, fille d’un musicien camerounais, Charles Éwanjé-Épée, qui rêvait de toucher les étoiles. Elle les a frôlées, ces étoiles, et même si elle n’a pas ramené l’or olympique, elle a marqué les esprits. Alors, comment une nana de 20 ans devient une icône de l’athlétisme français ? En sautant plus haut que les autres, pardi, et en y mettant tout son cœur.
Marc Maury et ses 4 enfants : Les coulisses intimes de Maryse Éwanjé-Épée dévoilées !
Derrière la championne, il y a une femme, et quelle femme ! En 1988, Maryse Éwanjé-Épée dit « oui » à Marc Maury, un rugbyman devenu commentateur sportif, et là, c’est le début d’une autre grande aventure. Ensemble, ils vont construire une tribu : quatre gamins – Mélissa, Tanya, Maïa, Mikka – qui débarquent entre les compétitions et les entraînements. Imaginez un peu : Maryse, enceinte de Mélissa en 1989, qui revient sur les pistes quelques mois après, comme si accoucher et sauter 1,90 m étaient dans la même journée de boulot. Ce mariage, c’est 20 ans d’amour, de complicité, et de micros partagés, jusqu’au divorce en 2007.
Mais rewind une seconde : cette famille, c’est un puzzle multicolore. Avec un père, Charles Éwanjé-Épée, musicien camerounais, et une mère d’origine espagnole, Maryse grandit dans un mélange de cultures qui la rend unique. Ajoutez sa sœur, Monique Éwanjé-Épée, championne d’Europe du 100 m haies, et vous avez un duo de frangines qui met le sport français à genoux. Marc Maury, lui, apporte son charisme de commentateur – un couple qui passe aussi bien sur les stades qu’à la télé. Leurs mômes ? Un joyeux bazar, élevés entre les entraînements de maman et les plateaux de papa.
Ce qui frappe, c’est la discrétion de Maryse sur tout ça. Pas du genre à étaler sa vie sur Instagram – qui n’existait pas à l’époque, ok, mais vous captez l’idée. Pourtant, ces années avec Marc et les petits, c’est le moteur caché de ses exploits. En 2007, quand ils se séparent, elle encaisse, comme elle a toujours fait, avec ce sourire en coin qui dit : « Ça va aller. » Les coulisses ? Une vie de sacrifices, d’amour brut, et d’une force qu’on ne lit pas dans les stats.
De RMC à France Télévisions : Le grand virage médiatique de Maryse Éwanjé-Épée décrypté !
Quand Maryse Éwanjé-Épée raccroche les pointes, elle ne s’effondre pas dans un canapé avec un thé et des regrets. Non, elle fonce tête baissée dans les médias, et là, elle fait encore des étincelles. Pendant 18 ans, elle squatte les ondes de RMC, du Moscato Show aux Grandes Gueules, avec une gouaille qui cloue le bec aux plus bavards. Cette ancienne reine du saut en hauteur devient une voix qu’on reconnaît à la première syllabe, mélange de sérieux sportif et de punchlines bien senties. Elle balance même un bouquin, Négriers du Foot, en 2010, histoire de secouer le milieu – Maryse, quoi, jamais là pour faire de la figuration.
Mais en 2022, patatras, elle lâche RMC. On y reviendra, mais disons que la radio perd une pointure. Pas le temps de dire ouf, elle rebondit sur France 3 pour les championnats du monde d’athlétisme en 2023, puis explose tout aux JO 2024 sur France Télévisions. Consultante, elle ? C’est pas juste une ex-championne qui lit des notes : elle vit chaque saut, chaque course, comme si elle était encore sur la piste. Les téléspectateurs adorent, et les réseaux s’enflamment – « Maryse is back ! » qu’ils hurlent.
Ce virage, c’est pas un hasard. Formée par l’école de la vie et des stades, elle a ce truc pour raconter une histoire, faire vibrer les gens. Entre deux chroniques, elle glisse des souvenirs de Los Angeles 84 ou des vannes sur ses vieilles blessures. Pourquoi elle cartonne ? Parce qu’elle est vraie, brute, et qu’elle connaît l’athlétisme comme sa poche. En 2025, elle est plus qu’une voix : elle est un pont entre deux mondes, celui des médailles et des plateaux télé.
Santé en crise : Pourquoi Maryse Éwanjé-Épée a tout plaqué après RMC ?
Octobre 2022, un coup de tonnerre chez les fans de RMC : Maryse Éwanjé-Épée claque la porte après 18 ans. « Ça faisait plusieurs mois que j’allais pas bien, » lâche-t-elle, et là, on comprend que c’est pas juste une envie de vacances. Double déchirure des aponévroses plantaires – en gros, ses pieds qui crient stop – et un moral dans les chaussettes. Rester debout pour animer une émission ? Mission impossible. Elle, la guerrière du saut en hauteur, se retrouve clouée, et ça fait mal, pas qu’aux talons. Elle avoue une période sombre, un truc qu’on n’imagine pas derrière son rire tonitruant.
Mais Maryse, c’est pas le genre à se laisser abattre longtemps. Déjà, pendant sa carrière, elle avait jonglé avec une grossesse – Mélissa née en 1989 – et des retours express sur les pistes. Là, c’est différent : le corps dit non, et l’âme suit à moitié. Certains murmurent une dépression post-carrière, un classique chez les athlètes qui ont tout donné. Elle ne le crie pas sur les toits, mais ses mots sur Athletes Mondiaux en 2024 – « On a le devoir de développer ses talents » – sentent la bataille intérieure gagnée à l’arraché.
Et puis, il y a ce départ de RMC. Pas juste une histoire de santé, peut-être un ras-le-bol ou une envie de renouveau. Quelques mois plus tard, elle revient sur France 3, puis aux JO 2024, comme pour dire : « Vous m’enterrerez pas si vite. » Ce qu’elle a plaqué, c’était pas juste une radio, c’était un bout de vie. Mais quand on connaît Maryse, on sait qu’elle transforme chaque coup dur en tremplin. La preuve ? Elle est encore là, plus forte qu’avant.
Maryse Éwanjé-Épée en 2025 : Quel héritage après les JO 2024 ?
En 2025, Maryse Éwanjé-Épée n’est pas juste un nom qu’on croise dans les archives de l’athlétisme. Non, elle est partout : sur vos écrans pendant les JO 2024, où elle a bluffé tout le monde en tant que consultante pour France Télévisions, et dans les mémoires comme une pionnière du saut en hauteur. Son retour à Paris l’été dernier, pour commenter les exploits des nouveaux champions sous les yeux de la Tour Eiffel, c’était un peu comme une revanche sur le temps. Elle, la gamine de Poitiers qui frôlait les podiums en 1984, boucle la boucle 40 ans plus tard, et ça donne des frissons.
Mais son héritage, c’est quoi aujourd’hui ? D’abord, une trace indélébile dans l’athlétisme français : son record de 1,96 m, ses médailles, et cette façon de rebondir après chaque chute – littérale ou pas. Ensuite, il y a sa voix, celle qui a réveillé les auditeurs de RMC pendant presque deux décennies, et qui guide maintenant les fans sur France Télévisions. Et puis, il y a les gamins qu’elle inspire, peut-être ceux de Monique Éwanjé-Épée, sa frangine, ou les jeunes qu’elle croise à l’INSEP lors d’événements. En 2025, on la voit bien coacher, écrire un nouveau livre, ou même pousser des projets pour démocratiser le sport – elle a ça dans le sang.
Ce qui est sûr, c’est qu’après les JO 2024, Maryse n’a pas fini de surprendre. À 60 ans passés, elle défie encore le temps, avec cette énergie qui fait dire à ceux qui l’écoutent : « Elle a vécu mille vies, et elle est pas près de s’arrêter. » Son héritage ? Une leçon de résilience, un sourire qui cogne, et un nom qui résonne encore dans les stades et les salons.